Hier soir j'ai assisté, au même tître qu'une quarantaine de privilégiés, invités pour l'occasion, à une "répétition en publique" de "Debout Sur Le Zinc"... Un peu particulier comme ambiance. Imaginez une salle de concert avec quarante fans en délire. D'autant qu'en guise de répet' on a eu le droit à un concert en bonne et dûe forme. Enfin, presque. Les notes d'humour, les lachages verbaux et gestuels, le petit tripatouillage de bidon des uns (la gêne il parrait), les blagues téléphonées des autres (Tiens, t'es à Trappes, Nico... / Bravo Fred, non franchement).
Après la répet', ce qui m'a particulièrement plu, ce sont les échanges qu'on a pu avoir, quelques verres de rosé ingurgités, autour des textes à double ou triple sens et de constater que, même au sein du groupe, chacun a sa façon de voir, d'entendre les mots des autres. J'ai apprécié la franchise de l'un d'entre eux avouant simplement qu'il n'aimait pas "Anita" une de ces chansons au texte si lourd, empreint de tant de gravité, l'histoire d'un homme amoureux témoin des conséquences de l'inceste (enfin, ça c'est MON interprétation), interprété si légèrement par Christophe, légèreté rimant avec cynisme... J'aime cette forme de détachement face à la pesanteur de certaines situations.
Encore un grand merci à eux et vivement le 6 novembre au Bataclan...